La Cour suprême de la Colombie-Britannique autorise un recours collectif contre Kimberly

La Cour suprême de la Colombie-Britannique a certifié un recours collectif contre le fabricant américain de produits de soins personnels Kimberly-Clark Corp. (NYSE : KMB), bien qu'il s'agisse d'une certification collective plus restreinte que celle demandée.

La poursuite est intentée au nom des Britanno-Colombiens qui prétendent avoir subi des blessures après avoir utilisé les lingettes jetables Cottonelle et les lingettes jetables Cottonelle GentlePlus de Kimberly-Clark.

La classe certifiée était composée de personnes qui ont acheté des lingettes Kimberly-Clark et qui ont été blessées par ces lingettes, a déclaré l'avocat de Slater Vecchio LLP, Justin Giovannetti, à BIV dans une interview. La classe qui n'a pas été certifiée est celle qui comprend les personnes qui ont simplement acheté les lingettes mais qui n'ont pas été blessées, a-t-il ajouté.

"Les réclamations du sous-groupe des dommages corporels sont certifiées, y compris les réclamations qu'ils ont en tant que membres du sous-groupe économique", a écrit la juge Sharon Matthews dans son jugement du 28 août. "Les réclamations des membres du sous-groupe économique qui ne sont pas également membres du sous-groupe pour dommages corporels ne sont pas certifiées."

La plaignante Linda Bowman a intenté une action en justice après que Kimberly-Clark a rappelé ses lingettes jetables pour soins de la peau fabriquées entre le 7 février 2020 et le 14 septembre 2020, après que certaines de ces lingettes se soient révélées contaminées par Pluralibacter gergoviae, une bactérie qui peut provoquer de graves infections, selon Giovannetti, qui représentait Bowman.

Les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont les plus vulnérables à l'infection par Pluralibacter gergoviae, a-t-il ajouté.

Bowman a témoigné qu'elle avait commencé à acheter des lingettes jetables Kimberly-Clark en 2020 et avait fourni un reçu pour un gros colis acheté chez Costco le 17 juillet 2020, selon le jugement.

"Elle a déclaré qu'elle utilisait les lingettes plusieurs fois par jour en raison de problèmes de santé sous-jacents, notamment une colite ulcéreuse", a écrit Matthews. "Elle a déclaré qu'elle avait développé des follicules pileux et des plaies enflammées dans la région pubienne. Elle a déclaré que ses douleurs préexistantes au dos et au corps général s'étaient aggravées. Elle a également développé des follicules cutanés enflammés dans d'autres zones où elle utilise les lingettes, notamment sa bouche, son nez, bras, seins et fesses. Elle a déposé que l'inflammation est douloureuse.

La certification est l'étape d'un recours collectif où le tribunal détermine si une affaire doit être traitée comme un recours collectif. Les recours collectifs permettent à un groupe d’individus ayant des réclamations similaires d’être représentés collectivement dans un seul procès. Le processus de certification ne permet pas de déterminer la responsabilité ou les dommages.

"Ensuite, nous devons donner un préavis à tous les membres du groupe", a déclaré Giovannetti. "Ensuite, après l'expiration de cette période de préavis, toute personne faisant partie du groupe qui ne s'est pas retirée pendant cette période de préavis, qui est généralement d'environ 90 jours, est automatiquement membre du groupe."

Il demande aux personnes qui ont acheté, utilisé et blessé les lingettes de le contacter.

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